Vous souhaitez en savoir davantage à propos du marché des FinTechs et de son potentiel de développement en France ? On vous répond dans cet article !
Zoom sur le développement de la FinTech en France
La FinTech est en phase de connaître un certain essor. Portées par la transition digitale, la numérisation et le Big Data, les entreprises de l’Hexagone tendent à transformer leurs pratiques et leurs modes de fonctionnement afin de s’adapter. Les technologies financières évoluent, et avec elles les mœurs des différents secteurs activités. Mais de quoi s’agit-il exactement, que faut-il en penser aujourd’hui et en attendre à l’avenir ? Éléments de réponse.
Qu’est-ce que la Fintech ?
Concrètement, le terme FinTech est une contraction de l’américain « Financial Technology ». Il désigne l’ensemble des petites entreprises, qu’il s’agisse de start-ups ou de PME, dédiées aux services financiers à travers des solutions, des outils et des techniques innovantes. Il peut s’agir de gestion d’épargne, de conseil en ligne, de financement participatif, de paiement mobile…
Avec le développement du numérique, ces sociétés disposent de supports de poids. Leurs concepts sont généralement mis en œuvre à travers des outils facilitant les interactions des entreprises et des particuliers avec le monde de la finance, les banques et autres institutions du secteur. Les possibilités offertes par ces innovations sont nombreuses, démontrant un potentiel qui reste encore à exploiter.
On peut notamment évoquer l’essor de l’investissement participatif, ou crowdfunding, qui permet à des sociétés de trouver des fonds en complémentarité des banques, et de se développer grâce à l’apport de particuliers et de professionnels.
Concrètement, le crowdfunding est une méthode de financement d’entreprise qui se décline de deux manières différentes dans le monde de l’entreprise, à savoir le Crowdlending (prêt) et le Crowdequity (actions). Ces deux formes permettent respectivement de financer des entreprises sous la forme d’emprunts ou d’obligations, de minibons ainsi que d’actions.
Où en est la technologie financière aujourd’hui ?
Pour l’heure, la FinTech a encore du mal à se faire connaître du grand public. En effet, l’ensemble des services financiers proposés par ce secteur ne sont pas encore utilisés par une majorité de Français, particuliers comme entreprises. Ils demeurent à la marge, peinant à dépasser les 10% d’utilisateurs parmi la population française.
Cependant, ce secteur fait l’objet d’un vif intérêt. Les services et les produits concernant notamment les assurances intéressent près de la moitié des Français. En d’autres termes, il y a là un filon à creuser qui pourrait rapporter gros pour les entreprises du secteur.
Bien sûr, ce sont les clients favorisant l’usage d’internet au sein de leurs opérations bancaires qui sont les plus intéressés. Il en va de même concernant les clients dont le patrimoine équivaut au moins à 25 000 euros, signe là encore que le secteur est porteur. Seul bémol, les professionnels du milieu manquent de visibilité et les clients potentiels peinent à leur faire confiance.
Quel avenir peut-on espérer pour ce secteur ?
Par rapport aux banques, les entreprises de la FinTech représentent à la fois une menace et une opportunité. Comme elles proposent de nouveaux services à bas coût et comme elles sont de plus en plus nombreuses à voir le jour, elles représentent un risque pour les établissements bancaires de voir leur clientèle les préférer à leurs propres prestations.
Néanmoins, les banques ont tout intérêt à créer un rapprochement avec elles afin de s’appuyer sur leur capacité d’adaptation et d’innovation. De leur côté, ces sociétés ont tout intérêt à se rapprocher des institutions bancaires en raison de leurs difficultés à lever des fonds dans de grosses proportions. Il s’agit d’une véritable complémentarité à promouvoir.
Concrètement, il n’existe quasiment aucune limite au développement de ce secteur. Les sociétés françaises se développent déjà l’étranger, notamment en Europe, et se projettent sur les marchés internationaux. À l’échelle européenne, la France est en deuxième position derrière l’Angleterre en ce qui concerne le capital-risque. Il reste néanmoins des progrès à faire, puisque Londres concentre près des deux tiers des FinTechs européennes. Mais la France peut compter sur un certain nombre d’atouts, tels que son haut niveau de formation, ses pôles d’innovation digitale et le concours de l’État en vue de développer l’économie du numérique.
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